Suite à la contre-performance du Syli et à la mauvaise gestion de son groupe lors de la CAN 2019, l’entraîneur belge du Syli national vient d’être limogé ce lundi, après une réunion conjointe du ministère des sports et de la FÉGUIFOOT. Une décision forte qui voile, cependant, beaucoup d’autres réalités.
À la tête de la Fédération Guinéenne de Football depuis mars 2018, Paul Put, ainsi que tout son staff technique, vient de rendre le tablier, non… Il vient d’être éjecté par la Fédération Guinéenne de Football pour insuffisance de résultats. Cette décision est le résultat d’une réunion conjointe organisée par l’instance dirigeante du football guinéen et le ministère des sports et de la culture. « L’objectif n’a pas été atteint et les conséquences sont graves. Chacun doit prendre ses responsabilités. Lors de mon point de presse au Caire, j’ai évoqué des manquements graves. C’est un contrat d’objectifs… A un moment donné, on doit mettre les sentiments de côté si l’on veut avancer. Ça n’a pas été facile. Mais c’est dans les défaites comme ça que nous sortirons de grandes victoires », a déclaré Antonio Souaré, président de la FGF.
Au delà de l’aspect sportif, la gestion de son groupe aura été un élément majeure de l’échec de l’entraîneur belge qui aura cependant réussi à qualifier brillamment la Guinée à la CAN 2019, sans réussir par la suite à tenir son rang. La preuve évidente de cette gestion calamiteuse s’illustre notamment par la dernière sortie médiatique du capitaine de l’équipe guinéenne, Ibrahima Traoré, qui a mis à nu, tous les problèmes internes qui ont intoxiqué l’ambiance au sein du Syli National de Guinée.
Le jouer de Monchëngladbach a cibler son coach dans une affaire de “racket” dont son staff était victime. Le belge n’a pas mis longtemps à monter au créneau pour démentir les propos de son joueur. Et s’est même dit victime d’un complot visant à justifier son éviction.
Une chose reste claire, beaucoup de choses restent à découvrir !