La structure dénommée Club des Amis de Gueckedou a procédé ce lundi 13 avril 2020, à la remise de plusieurs kits sanitaires, à la ville de Gueckedou. L’objectif est d’appuyer le gouvernement et les partenaires dans la lutte contre la propagation du Covid-19 dans le pays.
Cette remise a été faite en présence des autorités préfectorales et communales de la ville.
“C’est une obligation pour nous et une manière de rendre la monnaie à cette préfecture. Vu que cette ville nous a vu naître, grandir et aller à l’école. Donc apprendre que cette maladie sévit en Guinée, nous avons l’obligation de jouer notre rôle pour lutter contre la propagation de cette maladie dans notre préfecture. Nous pensons également aussi que chaque fils pourra contribuer à combattre cet ennemi invisible.” S’est exprimé le responsable du point focal basé dans la préfecture, Ibrahima Kamano.
À son tour, le préfet de Gueckedou, Tamba Nestor Tonguino a remercié les médecins traitants et se dit satisfait du geste des fils ressortissants de la ville martyre de Tchendenan Dembadouno.
“Je remercie les soignants de leur dévouement à préserver la santé de nos populations. Si tous les jeunes de Gueckedou avaient les mêmes réflexions que vous, notre préfecture ne serait pas à ce stade. Je ne fais que vous remercier de ce que vous venez de faire comme çà. Que Dieu vous rembourse des centaines et centaines de fois. Qu’il vous accorde la santé, la promotion afin que vous puissiez soutenir cette ville. À mon tour, je rendrai compte à ma hiérarchie de ce que la jeunesse de Gueckedou est en train de faire ici dans la lutte contre cette pandémie”.
Dans son message, le vice maire Faya Jacques Millimono a rappelé que le CAG n’est pas à son premier geste en faveur du développement de la ville de Gueckedou. Il invite les autres structures à faire autant.
Située au sud du pays, la ville de Guéckedou qui est à 651 kilomètres de la capitale Conakry a été victime d’attaque rebelle en 2000. La localité a également été le point de départ de l’épidémie de fièvre hémorragique ébola en 2014.