Le manque de dialogue entre la classe politique et les autorités de la transition préoccupe les observateurs de la vie politique guinéenne. C’est le cas de Fayimba Mara, juriste constitutionnaliste et analyste politique. Selon lui, ce manque de dialogue constitue un véritable blocage de cette transition.
«Si la transition est en train de partir dans tous les sens c’est parce qu’il y a un manque de dialogue entre les acteurs du processus », estime l’enseignant chercheur, ajoutant ainsi qu’au-delà, le pays est aussi bloqué dans plusieurs autres aspects.
C’est notamment sur le plan économique qui ne permet plus aux citoyens de joindre les deux bouts. C’est pourquoi de l’avis de Fayimba Mara, l’accent doit-être mis sur le retour à l’ordre constitutionnel pour mettre fin à cette crise.
«Les activités les plus importantes et les plus réalistes pour nous permettre de sortir rapidement de cette situation, c’est l’organisation des élections, parce que aujourd’hui le pays est bloqué, et si ça continue comme ça il faut craindre. Le pays ne fonctionne pas, ça ne respire pas, il n’ y a pas de financement, on est bloqué partout (…)», s’inquiète l’observateur.