Le président du Bloc libéral a exprimé ses préoccupations quant à l’évolution de la vie politique en Guinée. A l’occasion du 8ème anniversaire de sa formation politique, au cours duquel certains partis politiques ont pris part, Faya Milimouno a invité ses pairs de l’opposition à une prise de conscience.
L’opposant a fait savoir que le pays a enregistre des violences meurtrières après chaque élection. «Le tout sur un tréfonds de conflits parfois interethniques. Les dernières élections d’octobre 2020 nous ont fait frôler le pire[…]»
Devant ce drame, soutient Faya, «il nous paraît important de prendre une pause pour nous poser des questions : devons-nous continuer à privilégier la politique politicienne avec tous les dangers qu’elle représente pour les citoyens qui croient en nous ? Devons-nous sacrifier la dynamique de l’unité nationale ?»
«Le combat, tel que bon nombre de politiques l’avons mené jusqu’ici, ne nous permet pas d’amorcer le processus de développement socioéconomique et encore moins politique pour notre pays. C’est pourquoi, au Bloc Libéral, nous disons que nous devons explorer une nouvelle philosophie de l’activisme politique afin de cultiver l’espoir de l’unité dans ce pays», affirme le président du BL.
Sur la communautarisation de la lutte politique en Guinée, a invité les différentes formations politiques en vue de scruter les problèmes, et de prendre des décisions sociopolitiques censées.
«Conséquemment, nous avons l’obligation de transcender nos différences multidimensionnelles et même partisanes, pour assurer l’unité guinéenne.»
Faya Milimouno interpelle aussi: «Nous devons nous opposer vigoureusement à tous ceux qui, ouvertement ou non, sèment la haine. Nous devons rassembler les Guinéens, sans distinction, pour établir la complémentarité synergique, nécessaire à l’épanouissement sociétal de nos peuples.»