Quelques mois après la mise en place du gouvernement, les voix s’élèvent encore quant à la mise en place du CNT. Organe qui sera chargé de rédiger la constitution, en même temps se pencher sur la durée de la transition, qui pour l’heure, reste indéterminée par la junte au pouvoir. Certains leaders politiques du pays, dénonce un manque de volonté de la part du CNRD.
À travers une interview qu’il nous a accordée ce vendredi 14 janvier 2022, le président du Parti pour la Paix et le Développement, a fait savoir que le Conseil National du Rassemblement et pour le Développement veut gagner de temps. «C’est ça la réalité.»
Boubacar Diallo a estimé que la répartition des plus de 700 dossiers, reçus par le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation est «très simple.»
« Pour nous les politiques, ils ont demandé 15 places. Parmi nous, ceux qui ont présenté des femmes, pour une question de parité, ils peuvent prendre 10 femmes, du côtés des hommes aussi, 20, et font appel à un enfant qui va tirer au sort, comme la tombola. Après ça, les noms choisis, s’il s’agit des personnes de la même ethnie, même région, on les enlève, pour leur faire remplacer à d’autres. On peut faire ça facilement, parce qu’il y a eu des exigences quand-même. Mais je crois que la volonté n’est pas là pour finir avec cette histoire de choix», a-t-il martelé.
La manière dont la junte traîne avec la mise en place du conseil national de transition, qui selon le colonel Mamadi Doumbouya, pourrait déterminer la durée de la transition, l’ancien député à l’Assemblée nationale estime qu’il faut s’attendre à des sanctions venant de la CEDEAO. Parce que, soutien Boubacar Diallo :« Cela fait maintenant 4 mois que les nouvelles autorités sont là. Attendez vous à ce que ça soit peut-être fin février ou mi-mars. La CEDEAO leur a donné 6 mois, elle se rendra compte que les autorités guinéennes n’ont aucune volonté. Et s’il n’y a pas de volontés, les sanctions vont tomber. C’est vrai que les sanctions de la Guinée ne pourront pas être ressenties comme celles du Mali mais, n’oublions pas que, ne serait-ce qu’à cause de la réduction du flux financier, les échanges financiers entre la Guinée et certaines Institutions, il y aura des retombées. Personne ne souhaite être isolé. Et si on est isolé avec les États-Unis, l’Union européenne et la CEDEAO on ressentira. N’oublions pas que l’émissaire américain en séjour dans notre pays, avait demandé le chronogramme de la transition. Ça veut dire que les Américains, l’Union européenne avec la CEDEAO, sont tous alignés.»
En tant qu’ancien député de la CEDEAO, Boubacar Diallo , conseille au CNRD de faire tout, pour donner un chronogramme «le plus court que possible, pour que le pays sorte de cette transition.»
Mr Diallo, la volonté est belle et bien là, en tout cas du côté du CNRD. Le problème en Guinée c’est au niveau des partis politiques, pourquoi ? Parce que le quotas donné à chaque entité a été défini et accepté par tout le monde, ce sont les 15 places attribué aux partis politiques qui posent problème par ce que vous ne vous entendez jamais, vous êtes toujours en guerre d’ego. Le CNRD n’a rien a se reprocher par rapport à la mise en place du CNT, vous devrez vous en prendre à vous même qui êtes irresponsables.
Autre chose Mr Diallo, la cedeao ne nous effraye pas quelque soit leur sanction car nous sommes déterminés à accompagner le CNRD dans la refondation de notre État pour le bien de tous les guineens, rien ne se fera dans la précipitation quelque soit le temps mis. D’ailleurs où était la cedeao lorsque Alpha conde et son gouvernement massacraient la population? Où était la cedeao lorsque Alpha conde marchait sur les cadavres des guineens pour son 3ème mandat ? Laissez nous tranquille je vous en prie