Les réactions font légion suite à l’interdiction des manifestations de rue sur toute l’étendue du territoire jusqu’à nouvel ordre. Le secrétaire exécutif de l’Ufr dit être surpris par rapport à cette communication, sachant bien qu’il y a une charte qui encadre la transition et qui reconnaît toutes ces lois qui régissent les libertés des citoyens.
«Nous avons soutenu, nous voulons que la transition réussisse, c’est pourquoi nous avons demandé le dialogue, mais c’est le consensus qui fait une transition. Aujourd’hui unilatéralement, ils ont décidé d’imposer leur façon de faire sans tenir compte des entités les plus légitimes du pays qui sont les partis politiques et la société civile», a exprimé Saikou Yaya Barry.
«Ils veulent museler les partis politiques…», a-t-il ajouté. «Mais demain c’est les syndicats et les journalistes qui le seront, parce que leur intention, c’est de s’éterniser au pouvoir. Ils disent ne pas avoir de candidats mais c’est justement là où ils ont un candidat. Ils sont en train de trouver des moyens pour éliminer certains politiques pour s’installer et faire installer quelqu’un qui sera à leur disposition.»
Le secrétaire exécutif estime que les petits partis qu’ils sont en train de propulser, «c’est justement pour pouvoir les contrôler et imposer leur dicta, mais ça ne pourra pas marcher», a-t-il signalé, chez nos confrères de la radio Fim.
Pour ce cadre de l’Ufr, le droit du citoyen de manifester, quand il n’est pas content doit être reconnu : «Le CNRD est en train de détruire tous seul cette transition. Notre volonté est que cette transition réussisse, mais ils posent toujours des actes qui poussent à l’affrontement, chose que nous refusons d’ailleurs.»