Reporters sans frontière (RSF), a dévoilé le rang qu’occupe la Guinée en matière du respect de la liberté de la presse. Ce rang (110ème sur le plan mondial), est contesté par le ministre Amara Somparé.
Amara Somparé répond dans un courrier-réponse adressé au secrétaire général de Reporter Sans Frontière qu’il serait judicieux de mieux clarifier leurs critères de notation. Pour lui, lesdits critiques ne sont fondées que les avancées enregistrées par le gouvernement sur la liberté de la presse au cours de l’année précédente.
Il ajoute que ce rang (110ème mondial), est basé sur une reconduction des critiques de l’année dernière.
« Nous avons noté dans vos argumentaires, la reconduction des mêmes critiques que celles formulées dans votre précédente publication. Votre rapport se résume à un catalogue de critiques à l’égard de l’administration, les acteurs politiques au pouvoir, les tribunaux que vous désignez comme les seuls acteurs des violations de la liberté de la presse. Vous trouvez abusif qu’un citoyen, occupant un quelconque poste de responsabilité, porte plainte contre un journaliste qui a porté atteinte à son honneur et à sa vie privée » déplore le ministre. Rappelant qu’ « en dépit des nombreux dérapages enregistrés au sein de la presse, aucun cas de condamnation de journalistes à des peines privatives de liberté n’a été enregistré en Guinée. Votre rapport se résume à un catalogue de critique à l’égard de l’administration, les tribunaux que vous désignez comme les seuls auteurs des violations de la liberté de la presse. Vous trouvez abusif qu’un citoyen, occupant un quelconque poste de responsabilité, porte plainte contre un journaliste de qui a porté atteinte à son honneur ou à sa vie privée », peut-t-on lire dans ce courrier.