Sidya Touré, Ousmane Kaba, Bah Oury et autres grosses figures de la Convergence de l’opposition démocratique (COD) étaient au rendez-vous au siège du PEDN ce mardi 14 mai, pour discuter de la situation politique dans le pays.
Qualifiée d’une sortie du mutisme, les leaders de la COD affirment qu’il fallait se faire entendre pour montrer qu’ils sont “vivants”. D’abord, ils ont dénoncé les démarches de la commission électorale nationale indépendante (CENI), ensuite, expliqué l’état des lieux d’une plainte suite à la “bastonnade” dont les militants du PADES et certains membres du FNDC ont été victimes à Kankan.
«Il y a beaucoup de problèmes en suspend parmi lesquels le financement de la CENI qui n’est pas automatique, qui constitue aujourd’hui un problème majeur. Bien que ça soit prévu dans le budget, la CENI n’arrive pas à avoir le décaissement à temps», martèle Dr Ousmane Kaba, qui jouait le rôle de porte-parole
Cela pourrait créer des risques qui vont compromettre le calendrier qui a été suggéré, soutient-il.
S’agissant du fichier électoral, Dr Ousmane Kaba laisse entendre que le problème n’est pas qu’au niveau des fictifs, mais il concerne aussi la marche des jeunes gens qui arrivent à maturité en 2020.
«C’est des millions de jeunes qui constituent des électeurs très importants sur lesquels nous devons porter. Donc ils faut les inscrire également dans le fichier ».
Il termine par dire qu’une plainte est déposée au tribunal de Kankan contre ceux qui ont attaqué les militants de son parti et certains membres du FNDC qui manifestaient contre une éventuelle modification de la Constitution dans cette ville de la Haute-Guinée.
«Nous attendons la suite parce que là il ne s’agit pas d’une attaque dans la rue, mais dans le siège d’un parti politique avant même le début de la manifestation», déclare Dr Ousmane Kaba.