Un cadre de concertation inclusif a été créé le 6 avril dernier et sera piloté par le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation. A travers un communiqué diffusé à la télévision nationale, le CNRD a annoncé la session inaugurale le vendredi 15 avril 2022 au Palais Mohamed V.
Le groupe des 58 partis politiques semble décider, une nouvelle fois, de bouder cette rencontre. Pour Jean Marc Telliano, il faut que leurs préoccupations soient prises en compte «parce que nous ne pouvons pas participer à un cadre de dialogue, nous avons énumérés quelques points… Nous étions surpris qu’il y ait plus de 20 coalitions que nous ne connaissons pas. Nous, nous reconnaissons un minimum de 10 à 14 coalitions. On était surpris d’apprendre qu’il y a 20 coalitions. Donc nous nous sommes dit qu’il ne faut pas que ce soit le cas du CNT. Il ne faut pas que des coalitions soient fabriquées pour qu’au moment du dialogue, nous ayons des problèmes à l’interne. Et nous avons évoqué aussi qu’il faudrait que ce cadre de dialogue ne soit pas piloté par le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation», a dévoilé le président du RDIG.
Plus loin il ajoute: «Dans les conditions normales si on est cohérent avec nous-mêmes, nous ne devons pas participer. Nous aurons une réunion demain pour la conférence des présidents de la coalition. Je leur dirais ma possession en tant que RDIG et je suis le coordinateur de la coalition. Et j’inviterai mes pairs de ne pas participer parce que nous sommes membres du G58.»
Certains membres du G58 ont quand-même accepté de participer à ce cadre de concertation. C’est le cas de Dr Makalé Traoré, qui par ailleurs, porte-parole des assises nationales : «C’est une incohérence de Makalé Traoré. J’ai été très déçu. C’est incohérent de sa part. Elle est signataire du G58. Je ne peux pas comprendre qu’elle participe à l’ouverture des assises et qu’elle soit porte-parole», a exprimé Jean Marc Telliano, chez nos confrères de Djoma FM, dans l’émission ‘’On refait le monde”.