Au cours d’une sortie médiatique la semaine dernière, Mohamed Béavogui a laissé entendre que plus de quatre mille (4.000) fonctionnaires fictifs ont été découverts à la fonction publique. A entendre le premier ministre, l’activiste de la société civile Abdoul Sacko se rappelle du régime déchu, où d’Alpha Condé dénonçait son propre système de gouvernance.
Le coordinateur du Réseaux Convergence des jeunes leaders pour la paix et le développement (CoJeLPaiD), a exprimé sa déception face à cette sortie du patron de la primature: « Je voyais le président Alpha Condé dénoncer lui-même sa propre gestion. C’est une sorte d’aveu de faiblesse de la part de nos gouvernant », a martelé l’activiste de la société civile.
En lieu et place de la dénonciation, le premier ministre aurait pu faire l’état des lieux de la situation depuis l’installation du gouvernement de la transition, poursuit Abdoul Sacko.
« Il ne s’agit pas de dénoncer, il devait plutôt nous dire comment ça a été fait, qui sont les fautifs, quels sont les complices et quel est le sort qui est réservé aux coupables de cette situation? ».
Abdoul Sacko invite par ailleurs, le premier ministre Mohamed Béavogui à abandonner les dénonciations: « Il faut que nos gouvernants apprennent à sortir de la dénonciation pour aller vers des actions concrètes, pour trouver solution aux problèmes », recommande-t-il.
Amadou Diouldé Diallo