Le président de la Haute Autorité de la Communication (HAC), a réagi ce jeudi 14 janvier, à la condamnation des trois (3) journalistes de la radio Nostalgie.
Sidi Diallo, Thierno Maadjou DT Bah et Ibrahima Sory Lincoln Soumah de l’émission “Africa2015” accusés de diffamation par voix de presse, ont été condamnés ce mercredi 14 janvier 2021 par le tribunal de première instance de Kaloum.
A l’entame de son propos, Boubacar Yacine Diallo a dénoncé la condamnation de ces journalistes sur le code pénal.
«Lorsqu’il y a de diffamation par voix de presse, c’est la loi sur la liberté de la presse qui s’applique. Je pense que nul ne doit aller en dehors de cette loi», estime le président de l’institution en charge de la régulation des médias en Guinée.
Ces journalistes ont été jugés sur la base d’une plainte d’un citoyen. De l’avis du président de la HAC, le juge Abdoul Gadiry Diallo a mal fait de prendre une décision en se basant sur le code pénal. Toute fois, Boubacar Yacine Diallo se montre très prudent en parlant de ce dossier.
«Je n’ai pas envie de commenter beaucoup, je sais que le ministre de la Justice est très attaché à l’application de la loi sur la liberté de la presse et la loi sur la cybersécurité. Donc en tant qu’organe de régulation, si des juges jugent en dehors de la loi sur la liberté de la presse, nous pourrions attiré l’attention du ministre et les procureurs qui sont souvent le gardiens de ces poursuites. Mais, je fais confiance à la justice, il y a eu des précédents où des juges ont été très intransigeants, en appliquant la loi sur la liberté de la presse même par fois quand ils restent sous influence. Je pense que ces cas vont inspirés tout le monde», espère l’ancien président de l’URTELGUI.