La récente condamnation à 3 mois de prison ferme de sept jeunes opposants à un 3e mandat , a fait l’objet de débats ce samedi 11 mai 2019, à l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire de l’Ufdg.
À l’Instar du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), Le vice-président de l’Ufdg, Fodé Oussou Fofana appelle à une mobilisation de soutien ce lundi 13 mai 2019, devant la Cour d’appel de Conakry.
“ Je voudrais vous demander, le lundi matin, puisque c’est le mois de carême, vous faites vos ablutions, vous demandez au tout-puissant que vous allez pour le djihad. Vous vous retrouvez tous à la cour d’appel de Conakry”. Lance-t-il.
Par ailleurs, le président du groupe parlementaire les Libéraux-Démocrates, soutient que son parti ne manque pas de stratégies pour mettre les gens dans la rue, en cas de nécessité.
“le tigre n’a pas besoin de démontrer sa tigritude. Nous on n’a pas besoin de démontrer que l’Ufdg est un grand parti.Si on veut mettre les gens dans la rue, c’est très facile. Mais de nos jours, le problème qui est posé, n’est pas un problème d’élections législatives ou présidentielles, le problème, ce que M. Alpha Condé veut d’un 3e mandat. Il faut l’empêcher”
Poursuivant, Fodé Oussou annonce la tenue d’une réunion pour donner selon lui une suite à la récente sortie médiatique de l’honorable Damaro Camara, qui annonçait que l’installation des chefs de quartiers était une affaire de l’opposition.
“ce qui arrive au Rpg, ce que le parti a perdu les dernières élections communales. Ils n’ont rien gagné dans la capitale Conakry.Ce qu’ils ont fait à Matoto, c’est ce qu’on appelle brigandage. Ce qui reste clair, le maire de Matoto reste et demeure Kalemoudou Yansane.
Nous allons nous retrouver la semaine prochaine, pour donner une réponse appropriée à la sortie de Damaro Camara. Car s’il parle ainsi, ce qu’il s’exprime au nom de la mouvance.Ils veulent une nouvelle loi, un nouveau code électoral, pour modifier. Il n’y aura pas de code électoral.Nous allons bientôt vous demander la liste, nous allons nous-mêmes installer nos chefs de quartier avec ou sans leur accord”. A-t-il conclu.