Entamés il y a un an, les travaux de reconstruction de la route 2X2 voies pont 8 novembre-Belle vue ont repris après l’arrêt dû notamment à la pandémie de Covid-19. Les autorités se disent satisfaites de la cadence d’exécution sur cet axe depuis la reprise.
Du centre islamique de Donka au carrefour Echangeur (Belvédère), la route sera construite sur une emprise de 18 m, une chaussée de 7 m, soit 3,5 m pour chaque côté avec un terre-plein central de 1 m et un trottoir de 1,5 m pour chaque côté.
Du pont 8 novembre au centre islamique, la route sera de trois voies sans terre-plein à cause des problèmes d’emprise, explique Ibrahim Boussari, chef de la mission de contrôle des voiries de Conakry d’EGIS International.
Xu Jing, directeur du projet, soutient que son entreprise CBITEC est engagée à accélérer les travaux : « Dans l’ensemble, on peut dire que pour le projet de Donka, comme vous l’avez constaté, les ouvrages hydrauliques sont presque mis du côté droit. Je peux dire que nous sommes engagés à accélérer les travaux en vue de rattraper le temps perdu. »
Ibrahima Barry, Directeur national adjoint des voiries urbaines, rappelle que le projet de reconstruction de la route de Donka faite du projet de reconstruction et de réhabilitation de la voirie urbaine de Conakry : « Le projet sur lequel nous sommes aujourd’hui, est une partie du projet de construction et de réhabilitation de la voirie urbaine de Conakry qui comprend le bitumage de 70 km de routes et la construction de deux (2) échangeurs aux carrefours de Kagbélén et du Km 36. »
Si du retard a été accusé dans l’exécution des travaux dû à de nombreux facteurs, M. Barry se dit satisfait de l’évolution du chantier depuis la reprise : « Il y a eu beaucoup de contingences qui font que nous n’étions pas satisfaits du rythme. Il y a eu des concours de circonstance qui font que nous avons eu beaucoup de retard par rapport au délai contractuel dû d’abord, à la pandémie qui a bouleversé les cadences d’exécution et aussi à des contingences liées au déplacement des réseaux. Dans les centres urbains, c’est un problème majeur qui freine beaucoup l’avancement des travaux. Mais aujourd’hui, je peux vous assurer que les choses rentrent petit à petit en place et que nous atteignons de plus en plus la vitesse de croisière. Depuis la reprise des travaux au mois d’octobre, on peut dire que nous sommes satisfaits de la cadence d’exécution des travaux. »