A l’occasion de l’ouverture de l’atelier de vulgarisation du code de la bonne de conduite des journalistes mercredi 11 mai 2022, le président de la Haute autorité de la communication a expliqué les raisons qui empêchent depuis un certain moment, la délivrance de la carte de presse aux journalistes guinéens.
Boubacar Yacine Diallo a rappelé que l’institution qu’il dirige avait déjà délivré 1200 cartes de presse dont 400 à l’intérieur depuis le début de cette opération. Il a ajouté que plusieurs raisons ont fait que la production des cartes a été interrompue, mais cela va reprendre sans délai. Pas d’inquiétude, selon lui. Ceux qui remplissent les conditions et qui ne sont pas encore détenteurs de la carte vont l’avoir bientôt.
Pourquoi ce retard ?
A en croire le président de la HAC, deux problèmes ont empêché la livraison à temps les cartes de presse. Le premier est lié à l’imprimeur qui s’approvisionnait en Afrique du Sud, mais bloqué à cause de la COVID.
«On a eu beaucoup de problèmes avec l’imprimerie. À l’époque, nous avions passé un contrat avec une imprimerie qui prenait ses intrants en Afrique du Sud…», a signalé monsieur Yacine.
Le second problème est dû au fait que certains journalistes ne remplissent pas les conditions d’obtention de la carte de presse. Ils (ces journalistes) auraient déposé des dossiers incomplets ou ne répondraient pas aux critères de journalistes professionnels.
«Il y a beaucoup de journalistes qui ne remplissent pas les conditions ou qui ont déposé des dossiers incomplets. Tous ceux qui ont déposé des dossiers complets au moment où on produisait la carte, l’ont déjà. Maintenant, il y a une commission de recours qu’on a mise en place. Elle va étudier les dossiers rejetés par la commission pour voir s’il y a des gens qui ont été brimés.»
Il rassure que la commission de recours a été relancée pour étudier à nouveau les dossiers rejetés. «On a relancé cette commission donc la production va recommencer», a rassuré Boubacar Yacine Diallo, président de la HAC.
«Tous ceux qui sont venus nous toucher, ont été rétablis dans leur droit ou explications leur ont été données, s’il y a des pièces qui manquent dans leur dossier par exemple ou s’ils ne remplissent pas les critères, les qualités de journaliste. Il y a certains qui ont postulé, mais qui ne remplissent pas les critères de journalistes», a-t-il insisté.