Le ministre de l’Elevage a annoncé le recrutement de 1200 agents dans les effectifs de la fonction publique de son secteur, ce jeudi 11 avril pendant le conseil des ministres.
Le secteur de l’Elevage est frappé par un vieillissement à travers son personnel, a fait croire Roger Patrick Millimouno. Pour renforcer ses arguments dans son exposé au cours de ce conseil des ministres, il a rappelé que le dernier recrutement des cadres de son département date de l’année 1990. «Alors que tous les ans, des dizaines de fonctionnaires de ce département font valoir leurs droits à la retraite. Cette réalité est reflétée dans la dernière situation des effectifs qui établit clairement la nécessité de procéder à un recrutement pour combler le déficit du personnel», soutient-t-il.
Pour faire adhérer ses pairs des autres départements à ses idéaux, le ministre de l’Elevage ajoute que ce vieillissement du personnel et l’insuffisance de ressources humaines pourraient impacter d’une façon ou une autre la mise en œuvre des programmes d’encadrement des éleveurs, de promotion de l’insémination artificielle, de surveillance et de lutte contre les maladies animales.
Les arguments de Roger Patrick Millimouno ont quand même attiré le conseil, mais certains points lui ont été suggérés dont entre autres :
D’abord il a été signalé de procéder à une approche progressive dans le recrutement. En outre, établir des critères de recrutement clairs et transparents. Le ministre du tutelle devra en plus revoir le transfert au niveau du ministère de l’Elevage des vétérinaires affectés dans d’autres départements ministériels.
Enfin, Roger Patrick Millimouno a été conseillé d’envisager le retour de certains vétérinaires ayant suivi des formations à l’étranger et actuellement non employés dans la fonction publique pour diverses raisons.
Le ministre a fait montre d’une modernisation de l’élevage guinéen, cela en passant par, évoque-t-il, l’évolution « d’un système extensif traditionnel vers un système d’élevage intensif plus productif, économiquement rentable et plus respectueux de l’environnement», promet Roger Patrick Millimouno.