Des membres du collectif “Mobilisation citoyenne pour sauver l’école guinéenne” ont été dispersés à Bambeto ce lundi 12 mars par la police.
Ces activistes de la société civile ont voulu transformer les carrefours et ronds-points de Conakry en salles de classe. Une manière pour eux de dénoncer la fermeture des classes il y a un mois jour pour jour.
Cette retrouvaille du collectif «Mobilisation citoyenne pour sauver l’école guinéenne», qui n’est pas une première, a vite été interrompue par la police qui a fait usage de gaz lacrymogènes.
Le premier porte-parole du collectif, Ibrahima Diallo qui jouait également le rôle d’enseignant appelle à plus d’engagement : «Cette activité est le coup d’envoi de notre menace. Tant que les classes ne sont pas ouvertes, nous allons investir les carrefours et ronds-points de Conakry et de l’intérieur du pays en salles de classe parce qu’on en a marre.»