La participation ou non, au cadre du dialogue politique et social en République de Guinée, demeure la question à l’ordre du jour au sein de plusieurs partis politiques, ce, après la nomination de Fodé Bangoura, au poste du secrétaire permanent de ce cadre.
Depuis quelques jours, ils sont nombreux ces acteurs politiques qui font part déjà de leur participation à ce dialogue. Selon le président de l’Alliance pour le Renouveau national, l’UFDG a tout intérêt de participer à ce dialogue afin d’exiger la libération de ses militants détenus à la maison centrale, depuis plusieurs mois. «Ce n’est pas normal. L’Ufdg est un grand parti. Il devait militer en faveur d’un dialogue, et permettre de dénoncer ce qu’il a, à dénoncer, pour permettre d’exiger la libération de ses détenus. Il (le parti, Ndlr), doit venir sans conditions dans l’intérêt de tous et exiger qu’on libère les militants arbitrairement ou régulièrement arrêtés. C’est la position de notre parti (ARN) », a déclaré Me Pépé Koulemou.
Dans une récente sortie, les responsables de l’Union des forces démocratiques de Guinée, dirigée par Cellou Dalein Diallo ont posé des préalables avant de participer à ce cadre de dialogue.
« Il n’y a pas un préalable part rapport à un seul parti politique. Il y a un préalable par rapport à la bonne tenue, par rapport à la régularité, part rapport à la mobilisation du mouvement d’ensemble de tous les partis politiques, mais pas, par rapport à un parti politique. L’Ufdg a plutôt des intérêts parce qu’il a des militants arbitrairement arrêtés. Il a aussi des militants dont l’examen de cause bancale devant les tribunaux de notre pays qui n’ont pas été encore examinés. Il faut que cette cause soit examinée. Que ça ne soit pas une tromperie. Ça va être d’ailleurs l’une des causes de ce dialogue », a-t-il rappelé.