Mohamed Salia Sokona, chef de mission de l’Organisation Internationale de la Francophonie a rencontré Cellou Dalein Diallo et son bureau politique national ce lundi 11 juin. Objectif, faire une évaluation du fichier électoral en vue d’une sortie de crise post-électorale.
Au sortir de l’audience, le chef de mission de l’OIF dit avoir rencontré le président et son bureau, pour échanger sur la meilleure manière « pour qu’on puisse avoir des élections libres, transparentes et crédibles. C’est une mission d’évaluation qui est là et non celle d’audit. »
L’opposition guinéenne dirigée par Cellou Dalein Diallo a remarqué ces derniers temps le retrait de trois institutions internationales qui aidaient la Guinée sur des démarches pour l’organisation des élections apaisées. Sur la question, son chef de file est resté clair: « La délégation voulait savoir quelles sont nos préoccupations, nos appréhensions par rapport au fichier. Nous avons pris le temps pour leur expliquer. Parce que l’expert engagé dans ce processus doit le savoir. Donc ils ont pris note mais la mission n’est pas venue pour faire l’audit. Elle est venue pour évaluer la situation, savoir quelles sont les préoccupations des Guinéens. C’est pourquoi nous avons eu à rappeler qu’il y a des accords depuis 2013 mais ce n’est jamais respecté. Nous sommes le seul pays dans la sous région où pratiquement, chaque année il faut un dialogue politique. On a dit à l’OIF qu’on souhaite que les trois institutions (l’Union européenne, le système des Nations unies et la Francophonie) accompagnent la Guinée dans la réalisation de cette action soient appelées », précise Cellou Dalein Diallo.
En ce qui concerne le comité du suivi, l’opposition ne compte pas reprendre les négociations à l’absence de ces Institutions. Conséquence, elle projette une manifestation dès après le mois saint de ramadan.