Le président du mouvement ‘’Nos valeurs communes’’, a commenté la déclaration conjointe de 58 formations politiques, qui semblent ‘’tacitement’’ se désolidariser de la gestion de la transition avec à la tête, le Colonel Mamadi Doumbouya.
A un moment donné, annoncé Etienne Soropogui, « nous avons souhaité avoir une posture assez empruntée, ce qui forcément ne nous ressemble pas. Et ce n’est pas parce qu’on a peur de la façon dont la transition est conduite. Les gens qui peuvent nous faire peur en Guinée ne sont pas encore nés (…) Quand il y’a eu le coup d’Etat en Guinée, nous avons salué le geste. Ce qui s’est passé était une façon de vouloir venir rétablir l’ordre. C’est ça aussi l’objet de cette déclaration commune », a-t-il martelé.
Quand il s’est agi de travailler sur ladite déclaration, deux versions au sein de la classe politique ont été annoncées. « Il y en a certains qui voulaient qu’on affronte ces gens-là parce qu’en réalité on n’aura pas d’autres choix que de les affronter. Parce qu’ils ont un agenda obscur pour notre pays. C’est important qu’il le sache et sur ce terrain nous sommes plus forts qu’eux. Une transition n’a pas besoin de troupe ni de perturbations. On a l’impression qu’il y’a des gens qui pensent que l’objectif est de décimer les partis politiques », a raconté monsieur Soropogui, dans l’émission Mirador.
‘’Malheureusement’’, regrette-t-il, « les populations sont fatigués de ce qui s’est passé depuis un certain temps dans notre pays. Une junte ne peut pas venir au pouvoir et décider de décimer une classe politique. De ne pas les recevoir, de les considérer comme des parias, de les ostracisée et qu’on se laisse faire ça ne marchera pas. Ce pays est le nôtre nous sommes décidés à en faire un environnement, un espace de démocratie.»