L’alliance National pour l’Alternance et la Démocratie (ANAD) a célébré en différé ce vendredi 11 mars 2022, la journée internationale de la femme à son siège à la Minière. La présidente des femmes de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Hadja Maimouna Diallo a rappelé que le programme de société de son parti est en adéquation avec les conditions d’épanouissement de la gente féminine.
Dès l’entame, Hadja Maimouna Diallo a indiqué que les femmes méritent d’être célébrées, car elles symbolisent à elles seules toutes les aspirations du bonheur et à l’épanouissement pour donner suite à la lutte qu’elles mènent pour le mieux-être. S’il est reconnu qu’elles constituent la plus grande partie de l’humanité, se priver de cette force, refuser ou mettre des freins à son épanouissement, c’est retarder le progrès de l’humanité.
Elle invite donc à continuer à créer toutes les conditions propices à la promotion de l’égalité homme-femme. “Cette notion d’égalité n’est pas encore assimilée, car la mentalité de supériorité du genre masculin existe toujours. Cela est nettement perceptible dans les emplois, et même dans les traitements salariaux”, constate-t-elle avec regret.
La présidente de femmes de l’UFDG soutient que le thème choisit par les Nations unies : “L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable”, est une reconnaissance de la contribution des femmes et des filles du monde entier qui mènent l’offensive pour l’adaptation et la réponse au changement climatique. Pour elle, ce thème appelle à mettre un accent sur le rôle des femmes dans la création d’un monde meilleur, face aux bouleversements actuels de la planète.
Par ailleurs Hadja Maimouna Diallo précise que les femmes de l’ANAD sont conscientes que le programme de société élaboré pour permettre à Cellou Dalein Diallo d’accéder à la magistrature suprême de la Guinée contient plusieurs volets permettant leur plein épanouissement.
“Elles savent que le volet égalité de ce programme de société traite correctement le problème du genre. Non pas uniquement en terme brut de parité, mais surtout en terme de création de conditions permettant aux femmes d’accéder à leur plein épanouissement.”