Le Secrétaire Général chargé des Services spéciaux de la lutte contre la drogue et le crime organisé a apporté des précisions suite à l’interdiction de la chicha en Guinée.
Interrogé, Colonel Moussa Tieghoro Camara donne les raisons de cette interdiction. Selon lui, l’interdiction de la chicha est une question de santé publique.
« Actuellement l’importation, la distribution et la commercialisation de la chicha et accessoires a pris de l’ampleur. Plusieurs personnes se sont misent à importer et à vendre sans licences. on a même vu des importateurs qui ont mis ça dans des pneus . A l’époque, il n’y avait que trois (3) qui importaient et qui étaient dans les normes . Donc l’État a le rôle de prévenir les citoyens que cette chose a des conséquences néfastes sur la santé », explique t-il.
Selon le patron de l’Anti Drogue, la Chicha est nuisible pour la santé des jeunes. D’où son interdiction.
« Selon l’OMS. la chicha est derrière beaucoup de maladies dont les insuffisances rénales, les AVC etc … c’est à cause de toute ces choses qu’on la interdite», affirme t’il.
Plusieurs personnes ont fait de cette Chicha une source de revenus. Quel serait le sors de ces commerçants après l’interdiction de leurs marchandise ? Colonel Tieghoro Camara précise
« Toute personne qui a sa marchandise dans les règles de l’art, c’est à dire qui importe la chicha avec les certificats d’analyse et l’autorisation d’importation, je vais les dédommager . Au cas contraire, on va ramasser».
À la question de savoir comment faire respecter cette interdiction, le colonel Moussa Tieghoro Camara répond en ces termes:
« On a des patrouilles la nuit qui sillonnent les lieux de divertissements pour se rassurer que l’arrêté est respecté. Tout le problème c’est Conakry, si on gère ici l’intérieur fera pareil. Et si toute fois on attrape quelqu’un avec ce stupéfiant, l’intéressé sera puni sévèrement par la loi. Quand l’État prend une décision, tout le monde doit se soumettre».
A noter que le service de l’Anti Drogue a à travers un communiqué demandé aux importateurs, distributeurs, commerçants, gérants des bars, Restaurants, night-club et autres espaces de consommations de la Chicha à mettre leurs stocks à la disposition des services compétents dans un délai de dix (10) jours à compter du 7 janvier 2021.
Madeleine kotus