Après l’examen d’entrée en 7ème année, c’est au tour des candidats du brevet d’étude du premier cycle d’affronter les épreuves d’examen ce vendredi 10 juin 2022, sur toute l’étendue du territoire national. Dans la commune de Matoto, c’est le secrétaire général du ministère des postes et télécommunications et de l’économie numérique, Bamba Oliano qui a procédé au lancement des premières épreuves.
«Je me sens rassuré, j’ai eu à converser avec les candidats et ils m’ont l’air très motivé et préparé. Je pense que ça va bien se passer pour eux. On leur a prodigués des conseils, de se préparer, de savoir gérer ce temps, de savoir gérer ce stress. Je pense que ces enfants ont conscience que nous comptons énormément sur eux et que leur éducation est très importante. Aujourd’hui, nous préparons l’avenir de la République de Guinée, nous investissons énormément sur ces enfants pour que demain, la Guinée puisse compter sur eux… donc, en ce qui me concerne, je leur fait entièrement confiance, je sais que l’année prochaine en classe de 11ème, on retrouvera un grand nombre de ces enfants qui seront là en train de choisir leurs spécialisations. Je leur souhaite plein de succès.»
Pour le maire Mamadouba Tos Camara, la vigilance doit être de mise pour le bon déroulement de ces épreuves dans l’optique de la refondation prônée par le colonel Mamadi Doumbouya: «J’apprécie beaucoup le cadre dans lequel on a procédé à ce lancement surtout la sérénité des enfants. Et, c’est un conseil qu’on leur prodigue comme à l’accoutumée. Et dire aux surveillants d’être vigilants et que chacun se remette en cause pour que le processus se déroule dans les conditions normales.»
Avant de préciser: «L’Etat débourse assez de moyens pour la formation de nos enfants donc, c’est à nous les superviseurs de faire en sorte que les enfants puissent travailler en toute indépendance. En tant que première autorité de la commune de Matoto, je souhaite bonne chance à tous les candidats et aux encadreurs pour que l’année 2022 soit une année de réussite pour tout le monde vu que nous sommes dans une refondation de l’Etat prônée par le président Mamadi Doumbouya c’est leur avenir , ils sont à une deuxième étape de leurs vies scolaires, il est important de leur surveiller, d’être vigilants. Contribuer à la fraude des enfants en classe, c’est contribuer à leur échec.»
Cette année, la plus grande commune de la capitale, compte 28.416 dont 13 590 filles répartis dans 64 centres. Au compte de l’enseignement général : 27 669 dont 13 368 filles sont inscrits. Au niveau de l’enseignement Franco-Arabe : 747 dont 222 filles.