Le gouvernement guinéen et l’Agence française pour le Développement (AFD) viennent de signer une convention de prêt à hauteur de 30 millions d’euros. Ce montant aidera la Guinée à apporter une aide dans le secteur de l’eau.
Selon une étude de l’Organisation mondiale de la Santé réalisée en 2015, seule 67% de la population en Guinée avait accès à l’eau potable, rapporte la cellule de communication du gouvernement.
En croire la ministre de l’Economie et des Finances, ce financement de l’Agence française de Développement s’inscrit dans le cadre des annonces faites par la France lors du Groupe consultatif de novembre 2017. Il va permettre d’améliorer des critères technico-commerciaux pour 15 millions d’euros avec un accent mis sur la réduction des fuites, l’augmentation des ventes et le recouvrement, ainsi qu’assurer le renouvellement des installations. Cela vise à permettre de réduire les coûts de maintenance qui pèsent sur la trésorerie de la Société des Eaux de Guinée et parallèlement améliorer la situation financière.
«L’un des enjeux majeurs de ce prêt sera de réduire les fuites et d’augmenter les ventes et le recouvrement sur Conakry en déployant, agence par agence, un programme déjà testé sur trois agences commerciales (Kaloum sur fonds propres, Matam sur financement Banque mondiale et Dixinn sur financement AFD)», a affirmé la Directrice de l’Agence française de Développement.
Ce montant sera aussi destiné à l’amélioration des performances techniques et commerciales des agences des communes de Matoto et de Ratoma. C’est le cas également du renouvellement des équipements obsolètes des sites de production d’eau potable de Conakry et les 25 centres de l’intérieur gérés par la Société des Eaux de Guinée (SEG).