Le président du Conseil National des Organisations de la Société Civile guinéenne (CNOSCG), s’est exprimé ce mardi 08 décembre sur les manifestations projetées les 14 et 15 décembre prochain par l’UFDG et l’ANAD.
Tout d’abord, Dansa Kourouma s’interroge sur la nécessité pour ces formations politiques d’appeler à des nouvelles manifestations de rue.
Car si c’est pour toujours revendiquer une victoire, Dr. Dansa pense que la page de l’élection présidentielle du 18 octobre dernier doit être définitivement tournée.
« Ces manifestations, la question fondamentale que je me pose c’est pour quel but? Parce qu’en réalité on doit tourner définitivement la page sur l’élection présidentielle du 18 octobre dernier», estime l’activiste de la société civile
Pour Dansa Kourouma, quelques soit ce qu’on reproche à une élection elle s’inscrit dans un ensemble de principes démocratiques. « La décision de la CENI confirmée par la cour constitutionnelle, met fin au débat sur l’élection présidentielle», précise t-il
Mais si ces manifestations c’est pour d’autres revendications, le président du CNOSCG ne trouve pas d’obsession.
« Il peut avoir d’autres combats pour plus de justice, pour le respect des droits de l’homme ou mettre la pression pour beaucoup plus de volonté politique», ajoute t-il
Ce qui est plus grave selon Dansa Kourouma dans cette situation, c’est le caractère violent des manifestations en Guinée. «On ne peut pas faire une manifestation pacifique en Guinée», affirme t-il
Si non ça une expression forte quand il y a une manifestation par-ci et que ceux qui ne sont pas concernés par la manifestation vaquent librement à leurs occupations, souligne Dansa Kourouma.
« Mais ça se fait en barricadant les routes, en agressant des passants, avec des cas de violences, je pense que ça devient inutile».
L’opposition brandit souvent l’argument selon lequel les manifestations ne sont soldées par des violences que quand elles ont interdites.
Pour le président du CNOSCG, il y a eu des manifestations autorisées dans ce pays, mais qui se sont passées aussi dans la violence.
«Tout dépend des organisateurs, si la manifestation c’est pour faire un message, ça passe, mais s’il faut empêcher les autres à vaquer à leurs occupations, ça devient compliqué », regrette t-il
C’est exactement cela le mal dans nos réclamations de droit. Notre liberté s’arrête là où commence celle des autres! Une manifestation ne doit en aucun cas empêcher les non manifestants de jouir de leur droit de liberté de circulation et de travail. Mais dans le pays des nains d’esprit on croit que si on est pas content, tout le monde doit être fâché!!! Quelqu’un a un décès dans sa famille, au même moment une autre famille fête une anniversaire! C’est ça un pays!!! jouissez de vos droit mais n’empêcher pas des autres à jouir de leur droit aussi