Depuis plusieurs semaines, voire des mois la devanture de ce “temple de Dieu” reste envahie par les ordures ménagères. Des ordures qui perturbent la circulation, mais aussi une odeur nauséabonde se dégagent avec la pollution de l’air et de l’environnement.
Les conséquences sociales, sanitaires et environnementales pour ne citer que celles-ci sont palpables. Les passants ont du mal à l’état actuel de la devanture de cette mosquée de faire la différence si c’est une mosquée, ou si c’est une maison sans abri qui est abandonnée.
Face à cette situation lamentable, on est amené à se poser un certain nombre de questions : Pourquoi cet incivisme accru de ceux et de celles qui jettent ces ordures ?,
Quels sont les rôles des collectivités décentralisées dans ce cas de figure ? Où sont les petites et moyennes entreprises chargées de la collecte, du ramassage et le transfert des ordures ? Est-ce que Ratoma parce qu’il s’agit d’elle a les compétences et les moyens requises pour faire face à cette épineuse problème d’insalubrité ?
Selon notre constat il y’a longtemps, cette partie de Ratoma est complètement abandonnée par ceux-là qui sont habilités à ramasser les ordures. Pourtant, c’est une mosquée de renommée et qui refoule du monde. Dans un passé récent, le conseiller juridique au Secrétariat Général des Affaires Religieuses qui est également grand Imam de cette mosquée avait tiré la sonnette d’alarme. Une sonnette d’alarme qui a du mal à tomber dans des bonnes oreilles. Les ordures forment une grande montagne au vu et au su de tout le monde.
En tout cas le problème reste entier avec l’annonce des grandes pluies diluviennes qui s’abattront sur Conakry, le risque d’inondation est prévisible.
Les maitres coraniques, les prédicateurs et les imams sollicitent l’implication des autorités communales, le bon sens de la puissance publique et surtout punir ceux-là qui jettent des ordures dans la rue et notamment à la devanture de la grande mosquée.
Mounir Dogomet BARRY