Dans le cadre d’une réponse rapide aux exigences du SLECG, le gouvernement a étalé une série de propositions, ce vendredi 09 mars 2018, au palais du peuple. Parmi ses propositions, il a annoncé le payement des 40% de salaire dans l’intervalle du mois de mai 2018 au début de l’année 2019, mais aussi la tenue d’une assise nationale sur les conditions de vie et de travail des enseignants.
Touchant l’un des points de revendication essentiels qui est celui du payement des 40% avec effet rétroactif (à partir du mois de novembre 2018), le gouvernement par la voix du ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté, Khalifa Gassama Diaby a demandé au SLECG d’accepter que “dès le mois de mai que 10% leur soient versés, 10% avant la rentrée prochaine et 10% pour le début de l’année 2019”.
Dans la même idée de propositions de sortie de crise, il a ajouté que “la tenue d’une assise nationale sur les conditions de vie et de travail des enseignants, pour pallier aux conditions de vie misérables dans lesquelles ils vivent et la mise en place un mécanisme de participation effective du SLECG, dans la gestion du budget du département dans lequel il relève, pour permettre et garantir une plus grande transparence dans la gestion des fonds qui sont attribués au enseignants“.
Le gouvernement a aussi annoncé la mise en place d’un comité national de la bonne gouvernance en Guinée, avec la participation du pouvoir public, la société civile, les syndicats et du patronat, pour permettre à notre pays d’apprendre la culture de l’anticipation, de la prévention et du dialogue sociale.
Face aux propositions du gouvernement, le SLECG a demandé un retrait pour une consultation de la base, qui “est habilitée à suspendre ou pas la grève“. Ils ont aussi demandé l’ouverture d’un couloir de négociations pour les 8 millions de francs GNF, comme salaire de base.
Une rencontre est prévue demain au siège du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée pour discuter avec la base des propositions du gouvernement.