À quelques jours de la fête de tabaski, certains ateliers connaissent moins d’engouement que d’habitude. En prélude de la fête de tabaski de cette année, les couturiers sont moins chargés. Cet acte est dû à la cherté des tissus sur le marché même si la promotion pour la valorisation du textile local (le lépi) est largement mis en avant.
Visiblement, le manque d’engouement dans certains ateliers de couture se fait sentir. Apparemment, les citoyens veulent être vêtus du textile local pendant cette fête. Mais la cherté du prix de ce tissu décourage nombreux d’entre eux.
Nous avons rencontré madame Kadiatou Bah, maîtresse dans un atelier à Bambeto. Selon elle, le textile guinéen mérite d’être valoriser, car c’est un moyen d’affirmer la culture guinéenne.
«Le lépi n’as rien à envier aux Bazin maliens ou au wax mais malheureusement avec cette campagne, ils ont tellement gonflé le prix, de 250.000 francs nous nous sommes retrouvés à 500.000 francs, C’est vraiment dommage! L’année passée, on passait la nuit ici, mais, cette fois, je ferme parfois à 18 heures», a-t-elle expliqué.
Adama Hawa Bah