L’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG), version Abdoulaye Sow a édifié sa position sur le projet d’organisation du référendum pour une modification constitutionnelle en Guinée. Pointée du doigt par certains observateurs comme complice de ce projet, cette centrale syndicale à travers le premier secrétaire général a montré à la presse sa non participation à ce que d’aucuns qualifient de coup d’État constitutionnel. Elle a par endroits, plutôt désigné le potentiel complice du gouvernement dans cette démarche.
Au cours de la rencontre des syndicalistes organisée par la Confédération syndicale internationale (CSI), une centrale syndicale guinéenne aurait sollicité auprès de la CSI à rassembler toutes les autres centrales afin de soutenir le gouvernement pour le changement de la constitution.
Cette centrale, est la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG), d’après Aboubacar Soumah, premier secrétaire général de l’USTG et participant à la rencontre de Genève au mois de juin dernier.
C’est la CNTG à travers son secrétaire général Amadou Diallo, qui a demandé que la CSI vienne en Guinée, pour unifier toutes les centrales syndicales, en vue d’accompagner le gouvernement dans son ambition d’organiser un référendum pour le troisième mandat, accuse le secrétaire général du SLECG.
Cette annonce, le premier secrétaire général de l’USTG l’a faite lors d’un point de presse animé par sa centrale à son siège le vendredi. Le but de cette rencontre avec les médias était d’apporter des démentis sur les allégations de dame Kadiatou Bah qui a nié la participation du camp dissident à la rencontre internationale qui a réunit toutes les centrales syndicales du monde.
Quand le débat sur le projet de référendum en Guinée a été soulevé, Aboubacar Soumah a réitéré : «Nous sommes une organisation syndicale. Bien entendu, membre de la société civile, mais notre ambition n’est pas politique. Nous sommes neutres. Nous sommes pour le moment dans le combat de la défense des intérêts des travailleurs pour améliorer leurs conditions de vie et de travail».