Dans le cadre de la protection, de l’inclusion et de l’autonomisation des personnes vivant avec un handicap, la Guinée et la Sierra Leone ont signé vendredi 5 avril, un protocole d’accord. Ce sont les ministres en charge de cette couche vulnérable en Sierra Leone et en Guinée qui ont procédure à la signature du document à Conakry.
Lors de la cérémonie de signature de ce protocole d’accord entre la Guinée et la Sierra Leone, Moussa Traoré, Directeur national de l’Action sociale, a expliqué le contexte de l’événement : « […] Les deux parties, conscientes de la nécessité de développer un partenariat Sud-Sud pour favoriser l’inclusion et l’autonomisation des personnes handicapées, ont décidé d’engager le processus d’élaboration d’un protocole d’accord. Ainsi, après six jours d’intenses travaux ayant regroupé les techniciens des deux parties, des représentants des organisations des personnes handicapées, un protocole d’accord de consensus a été produit et qui définit les axes de la collaboration, les responsabilités des deux parties ainsi que la procédure de mise en œuvre. C’est donc à l’effet de procéder à la signature au niveau des deux chefs de département ministériels en charge des personnes handicapées que la présente cérémonie est organisée. »
La ministre Sierra Léonaise en charge des personnes handicapées, Baingou Gassama, rappelle que les handicapés sont des humains comme tous les autres et que par conséquent ils ne doivent être abandonnés : «On ne laisse personne derrière. Le handicap ce n’est pas une fatalité. Ces handicapés sont des humains comme nous. J’ai beaucoup de privilèges pour prendre contact avec eux et travailler avec eux dans tous les domaines. Et il faut qu’ils vivent indépendamment sans appui. »
Dans son intervention, la ministre guinéenne de l’Action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance, Hadja Mariama Sylla, a d’abord remercié le Programme des Nations unies pour le développement (PNDU) pour l’appui technique qu’il a apporté pour l’élaboration de ce protocole d’accord : « Je voudrais ici remercier, au nom du gouvernement, le PNUD à travers son directeur pays qui nous a accompagnés techniquement pour élaborer ce protocole d’accord. »
Plus loin, Hadja Mariama Sylla, a expliqué les domaines sur lesquels le travail doit être fait : « Le domaine retenu c’est surtout de réaliser des actions allant dans le cadre des plaidoyers. Il faut faire la communication, le plaidoyer pour plus de respect des droits des personnes handicapées. Il faut également travailler pour renforcer leurs capacités. Nous allons travailler aussi dans le domaine de la collecte des données statistiques, mais aussi favoriser leur autonomisation, leur inclusion. »