La présidente de l’ONG mon enfant ma vie s’est exprimée sur la journée internationale des droits des femmes décrétée chaque 8 mars. Pour Djenabou Diallo la journée du 8 mars n’est pas une fête mais un moyen pour les femmes de revendiquer leurs droits et dénoncer les maux dont elles sont victimes. Elle s’est s’exprimée dans l’émission Mirador chez nos confrères de FiM Fm.
« Je n’aime pas qu’on me souhaite bonne fête le 8 mars. Ce n’est pas une fête c’est plutôt la journée internationale des droits des femmes. C’est une journée pendant laquelle ont doit revendiquer nos droits et dénoncer les maux qu’on subit dans la société. Le 8 mars c’est une journée triste parce que nous subissons tous les jours des violences physiques, morales et économiques » a-t-elle expliquée.
Parlant de l’application des textes de lois sur les droits des femmes, Dame Djenabou Diallo soutien qu’elles sont loin d’être appliquées.
« Nous avons de très beaux textes de loi, mais c’est leur application. En fait le droit des femmes existe mais on ne les vit pas, on ne le récent pas c’est ça le problème » affirme-t-elle.
La représentativité des femmes dans une instance de prise de décision est minimes en Guinée. Mais Djenabou Diallo garde espoir. Elle invite donc les femmes à plus de rigueur, « des femmes ministres et entrepreneurs on en voit aujourd’hui. Elle sont à l’assemblée nationale elles ne sont pas nombreuses. Il y’a quelques années on avait même pas le droit de voter. On est entrain d’avancer même si c’est peu. Donc il ne faut pas oublier qu’on avance. Pour moi c’est lent mais faut pas minimiser car ce sont des journées comme ça où ont doit s’accentuer. Il faut revendiquer tous les jours car nous subissons tous les jours.
Aujourd’hui il y’a des femmes capables mais combien s’engagent, combien s’affirment ? On peut couvrir les 30% parce qu’on a l’expertise du côté des femmes. Il faut que les femmes s’affirment, elles disent ce qu’elles pensent et tout ira bien » a-t-elle conclu.