Le parti de Cellou Dalein et la CENI semblent se sont quittés à queue de poisson après une seconde entrevue ce mardi 6 mars au siège de l’institution.
Les responsables de l’UFDG accusent la CENI d’être incapable de régler certaines de leurs revendications. Me Ahmadou Salif KEBE, lui, donne des raisons qui montrent que ce parti ne pourrait être satisfait dans tous ses griefs.
Pour le président de la CENI, il y a avait un nombre de propositions qui avait été faites, mais vu la pléthore de réclamations, de demandes venant de toutes ces listes et partis “nous avons préféré que nous ayons maintenant un cadre unique. Chacun amenant ses réclamations et ses moyens de preuve au niveau de la CENI même en copie pour qu’elle examine. Puisque nous ne pouvons plus recompter les voix“.
« Nous ne pouvons plus changer les résultats issus des urnes. Nous ne pouvons que faire un rapport de leurs griefs, et présenter à qui de droit. C’est ce que nous avons proposé à l’UFDG. Il semble qu’ils ne sont pas préparés à cela. Ils étaient venus pour créer une commission mixte UFDG-CENI. Ce qui n’était pas prévu et qui n’a pas été accepté à la plénière dans la mesure où il y a plusieurs autre formations. Si nous devons créer une commission par formation, cette année nous n’aurons pas fini de travailler sur les réclamations issues des élections communales alors que nous avons d’autres gestions à changer », a précisé le président de la CENI, avant d’affirmer que, “quand on est organisateur d’une élection, on est aussi médiateur“.
Il y a beaucoup de partis qui ont participé à ces élections, qui ont aussi des griefs. Il faut les recenser, les mettre dans un document. Peut-être ça servira, d’après le président de la CECI.
« En tout cas, ce n’est pas à nous de revoir. Quand vous regardez la chaine de décisions à prendre pour aboutir aux résultats définitifs vous comprendrez que la CENI ne peut pas juridiquement ou techniquement revoir les résultats des élections. Il n’y a pas de confrontations possibles des PV. La confrontation des PV correspond au recomptage des voix. La loi ne nous autorise pas à recompter les voix. Ce n’est même pas la CENI qui détient les PV, c’est les démembrements », précise Me Salif KEBE.