Après l’installation officielle des 81 membres du Conseil national de la transition, les regards se tournent désormais vers cette institution, qui a un rôle à la fois important et très particulier dans la conduite du processus pour le retour à l’ordre constitutionnel.
En plus de la communauté internationale et la CEDEAO, les Guinéens aussi souhaitent avoir une visibilité sur le chronogramme de la transition.
D’ailleurs, le sujet constitue l’une des préoccupations majeures des acteurs de la société civile, à en croire le président de la jeunesse CEDEAO Guinée par ailleurs activiste.
“Il ne s’agit pas seulement de la CEDEAO, nous les acteurs nationaux, nous devons connaître enfin la durée de cette transition”, dit-il.
Comme cela a été mentionné dans la charte, c’est le CNT qui va fixer la durée de la transition, rappelle cet activiste.
Ce qui est plus important pour le CNT aujourd’hui, c’est de travailler sur cette question, estime Dorah Aboubacar Koïta. “Ça doit figurer parmi les priorités. Nous voulons honnêtement avoir une idée claire sur la durée de la transition, mais aussi un chronogramme réaliste de cette transition afin que nous puissions avoir une idée sur le retour à l’ordre constitutionnel”, insiste le président de jeunesse CEDEAO Guinée.
Lors du dernier sommet de l’institution sous-régionale, la CEDEAO s’est abstenue de prendre des nouvelles sanctions contre la Guinée, même si elle a maintenue celles qui sont prises depuis le mois de septembre.
Dorah Aboubacar Koïta alerte que, si le chronogramme de la transition n’est pas disponible, la junte au pouvoir à Conakry n’échappera pas à des sanctions supplémentaires.