Après les élections communales du dimanche dernier, les phases de centralisation se poursuivent dans différentes communes de la capitale. A Matoto, certains agents de ce processus travaillent dans des conditions qu’ils déplorent.
Salle non climatisée, coupures intempestives de l’électricité, manque de latrines, voilà ces quelques conditions dans lesquelles ces agents travaillent. Un observateur de la société civile nous confie “qu’ils font ces dépouillements sous une chaleur extremement déplorable. L’insalubrité y est, l’Etat civil qui abrite cette décentralisation n’a pas de douches et pas d’eau également”.Tout ceci rend difficile les conditions de travail, déplore-t-il!
Après trois jours de travail, l’observateur estime qu’environ 700 bureaux de vote sont comblés sur 959.
Le plus grand quartier qu’est Tombolia étant épuisé déjà, ces agents se sentent satisfaits de l’évolution du processus et espèrent achever d’ici à la tombée de la nuit. Par ailleurs, ils apprécient l’évolution du climat qui règne entre les membres de la société civile, les représentants des partis politiques et commissaires de la CENI. Ils appellent en outre les électeurs à la retenue et la patience car “tout sera dans la transparence”.
La CECI de Matoto est sous une haute sécurité. Les journalistes qui étaient réçus les deux premiers jours de l’opération ont été obligés de quitter la cour ce mercredi sur ordre des gendarmes.