Malgré l’absence de l’ANAD, du FNDC et le FNDC politique dans le cadre de concertation nationale, le CNRD l’a tenue. Ce boycott selon le porte-parole du gouvernement n’a pas empêché les nouvelles autorités d’entretenir une bonne relation avec ces leaders politiques.
La question de dialogue, à en croire Ousmane Gaoual Diallo, est un problème de la société guinéenne : «Nous devons faire un effort d’aller pérenniser quelque chose. La seule chose qu’on n’a pas faite aujourd’hui c’est de prendre le fouet, allé derrière les gens pour le dialogue. Les efforts nous les écrivons et les parlent de quasi quotidiennement. Il n’y a pas une semaine que le ministre de l’Administration du territoire n’échange pas avec l’ANAD, le FNDC et les autres acteurs politiques. Cela veut dire que le contact est maintenu. Ensuite on les écrit, on les appelle, nous échangeons même si on n’est pas encore en phase totalement, ce qui est de l’expression publique. L’échange est là quotidiennement. Ce n’est pas comme le Rpg était au pouvoir. L’échange n’est jamais répondu entre les politiques et les acteurs politiques de tous les bords», a martelé le porte-parole du gouvernement.
Quand le sujet de poursuite s’invite dans le débat
Si les politiques estiment nécessaire de ne pas participer au dialogue alors qu’ils font face à des ennuis judiciaires, Ousmane Gaoual Diallo rassure que les deux sont différents. Pour lui, la justice s’adresse aux individus et non une entité : «Les poursuites pénales telle qu’elles sont produites aujourd’hui, ce sont des situations individuelles. Or le dialogue s’adresse aux entités. Donc ce n’est pas le Rpg qui est poursuivi. C’est un individu pour lequel pèsent des suspensions de charge. Toute notre société guinéenne a besoin de justice. Nous réclamons tous qu’il s’agisse de problème économique ou problème de crime de sang et tout cela, nous disons, ‘’on veut la justice’’. On le dit tout le temps. Lorsque la justice se met en branle on dit elle n’est pas possible. Parce qu’elle bloque tout le pays. Aujourd’hui aucun parti politique en tant qu’entité, association syndicale ou société civile n’est poursuivi en tant qu’entité. Donc ça ne devrait pas être un frein à la participation à l’effort du dialogue national», a-t-il dit ce vendredi 6 mai 2022 chez nos confrères de Fim fm.
Il faut rappeler que malgré cette absence majeure des partis politiques dans le choix du chronogramme et la durée de la transition, le CNRD a proposé 39 mois.