La seconde édition Concours Jeunes talents (CJT) qui récompense les meilleurs élèves des écoles de Conakry, en épelle-moi, en culture générale, en chant et danse, s’est tenu ce samedi 4 juin 2022, au Palais du peuple de Conakry. L’initiative est de campus Atlas, un cabinet de conseil en orientation scolaire en partenariat avec le PNUD, la Fondation Hadja Anne Marie Sacko et le complexe hôtelier Le village Tassana.
Le Concours Jeunes Talents (CJT) a mis en compétition 16 établissements d’enseignement pré-universitaire. Les meilleurs élèves de ces écoles ont fait valoir devant leurs collègues et un public cosmopolite composé des représentants du Programme des nations unies pour le développement (PNUD), du ministère du tutelle et des encadreurs leurs talents.
Selon monsieur Diallo Abdoulaye Boudine, coordinateur du Concours jeunes talents (CJT) et gérant de campus Atlas, ce concours vise à dénicher les jeunes talents dans les écoles, les accompagner, améliorer leur confiance en eux et leur offrir une tribune d’expression.
“Nous sommes un cabinet de conseil en orientation scolaire. Nous œuvrons dans le domaine de l’éducation, ce qui nous pousse à organiser le Concours Jeunes Talents (CJT) est, qu’on s’est rendu compte à travers les bilans d’orientation qu’on faisait, les élèves avec lesquels on travaille, avaient un problème en développement personnel. Ils avaient un manque de confiance en eux, ils avaient peur de prendre la parole et avaient du mal à s’exprimer. Le concours des jeunes talents a été mis en place pour leur donner une plateforme où s’exprimer et se développer. Cela entre dans le cadre de ce que nous faisons. C’est une continuité du programme d’orientation scolaire”, a expliqué le coordinateur du concours.
Quatre (4) prix à gagner dans quatre (4) catégories
Il s’agit du volet Épelle-moi, catégorie dans laquelle chaque école a présenté un (e) candidat (e) qui a fait ses preuves dans l’épellation des mots les plus difficiles. La catégorie Génie en herbe, qui avait également un candidat par école et les candidats avaient à répondre à des questions de culture générale dans divers domaines.
Les jeunes talents, c’est aussi en chant et danse. Certains enfants sont très doués dans la musique et dans la danse, c’est pourquoi Campus Atlas cherche à valoriser et à accompagner les jeunes talents dans ces domaines. Après les prestations, les heureux gagnants ont un accompagnement et se produiront auprès des professionnels.
Participer, c’est déjà gagner
Le campus Atlas vise à créer l’émulation entre les élèves, entre les écoles. Tous ceux qui ont participé à la deuxième édition du Concours Jeunes Talents auront des quits scolaires. C’est ce que nous explique le coordonnateur du concours Abdoulaye Boudine Diallo :” Chaque catégorie a un prix. Maintenant, nous nous avons des quits scolaires et nous allons récompenser tous les candidats, malheureux (es) ou gagnants (es). Les candidats heureux repartent avec une bourse scolaire d’une valeur d’un million de francs guinéen et un accompagnement scolaire. Par exemple, ceux de la culture générale et du volet épelle-moi seront accompagnés dans le domaine d’écriture et d’exprimer orale. Sur le chant on a le label “Meurs libres prod”, de Abdoulaye N’Baye qui est prêt à accompagner l’heureux (es) gagnant (e) à enregistrer une chanson et lui permettre si possible de continuer dans ce domaine. En danse, il y a le groupe de danse national Pokémon qui va faire une chorégraphie avec les jeunes pour les permettre de se développer”.
Dans cette aventure éducative, le cabinet Campus Atlas a été accompagné par des nombreux acteurs notamment le PNUD. Cette institution onusienne appuie le gouvernement guinéen dans plusieurs secteurs d’activité depuis des années. Elles offre également une assistance technique à des ONG et des structures autonomes évoluant dans le domaine du développement. “Le PNUD accompagne le gouvernement guinéen dans sa politique structurelle et au-delà, nous accompagnons des structures à part entière dans des activités en lien avec le développement. Qui parle de développement, parle de l’éducation… Il faut donc accompagner les ONG et les structures dans ce domaine”, a précisé Samba Kanté, expert en entrepreneuriat et connexion des jeunes au Programme de nation unies pour le développement (PNUD).
Il ajoute que ce concours crée une émulation autour de ces écoles et améliore le niveau des élèves. “À force pour un enfant de réciter les mots, ça rentre dans sa formation. C’est dans cette dynamique que le PNUD a accompagnée cette activité.”
Pour Hadja Anne Marie Sacko, présidente de la fondation du même nom certains jeunes sont très talentueux, mais les parents n’ont pas de moyens pour les accompagner. C’est pourquoi, elle s’engage à accompagner chaque édition du Concours Jeunes Talents.