La 3e édition du Salon des Entrepreneurs de Guinée (SADEN) se tiendra du 09 au 10 juin 2021, à Conakry. A quelques jours de cette activité qui regroupe des entrepreneurs de plusieurs horizons, un dispositif sanitaire important été mis en place par les organisateurs, contre la pandémie de coronavirus.
Une équipe de l’Anss a accueilli ce samedi 05 juin, au siège de l’Agence Guinéenne pour la Promotion de l’Emploi (AGUIPE), des hommes de médias et des entrepreneurs pour des tests gratuits de COVID19.
Avec l’appui des partenaires, l’initiative est de mettre en place un système de dépistage combiné à un système de vaccination afin de permettre à tous ceux qui participeront au salon de l’entrepreneuriat de Guinée 2021, de s’assurer qu’ils soient négatifs une fois qu’ils sont à l’intérieur. «C’est l’une des conditions sine qua non pour participer au salon cette année…», souligne le commissaire général du Salon des entrepreneurs de Guinée (SADEN).
«Il y a un certains nombre de dispositifs qui ont été mis en place, notamment la réduction du nombre de personnes, comparé aux années précédentes. Il y a également la mise en place dans la salle, d’un système de roulement et de changement de masque toutes les 4heures. La majorité des personnes qui seront présentes par exemple ne pourront pas restées dans les allées, pour éviter des attroupements. Il y a un certain nombres de choses comme ça qui ont été mises en place, comme je le disais tantôt avec l’appui de nos partenaires qui sont, la société financière internationale et ENABEL», à dit Souleymane Camara.
Au cours de cette 3e édition, des panels seront organisés au cours desquels, des sujets importants qui touchent l’écosystème entrepreneurial. Seront au centre des discussions.
Le thème de cette année est: “L’Entrepreneuriat à l’épreuve de la Covid-19”. «Durant l’année écoulée, plusieurs entrepreneurs ont dû faire face à des défis dont la plus part est insurmortable. Donc SADEN vient tenter de répondre à ces défis-là. Il y a des thématiques qui vont être développées, voir dans quelle mesure certaines entreprises, certains entrepreneurs pourront être appuyés. Quels sont les changements managériales qui doivent être adoptés pour faire face à la situation sanitaire actuelle», ajoute Souleymane.
Des formations seront données dans des thématiques diverses: agricoles, managériales et autres, y compris des compétitions.
«Des compétitions qui permettent de remettre des subventions à des entreprises et à des entrepreneurs. Cette année encore, il y a quatre catégories qui vont être mises en compétition: l’entrepreneuriat féminin, l’entrepreneuriat urbain, L’entrepreneuriat dans le domaine de l’agro-business et de l’innovation. Il y a aura des subventions d’un montant minimal de 30 millions qui seront mis à disposition de chacun des gagnants», a annoncé le commissaire général du SADEN.
2500 personnes avaient l’habitude de participer à ce salon, dans les années précédentes. Mais, «cela doit être divisé au moins par quatre pour cette année. Dans les salles de formation par exemple, nous avions l’habitude d’en avoir 150 ou autres. On a réduit des 2/3. Donc, il y aura que 50 personnes pour les formations. Dans d’autres salles, ça sera uniquement 30 personnes. Il y a un dispositif qui est très important, il faut que je le souligne. C’est la mise en place avec l’appui de Orange Guinée, de la diffusion de toutes les sessions dans les quatre régions naturelles de notre pays. Dans les universités de N’zérékoré, de Kankan, de Labé et de Kindia. Il y a un amphithéâtre spécifique qui a été choisi pour permettre la retransmission en direct de toutes les activités de SADEN cette année.»
«Les années précédentes, nous allions faire une sorte de détection à l’intérieur du pays et nous faisions venir nos compatriotes qui sont à l’intérieur pour qu’eux aussi, aient la chance de rencontrer toutes ces personnes qui sont ici au cours du SADEN. Cette année, avec les restrictions, nous n’avons pas pu faire ce déplacement, mais on a mis en place dans les universités de ces quatre régions un système, pour leur permettre de participer déjà en regardant, mais au delà, en participant par des appels au cours des sessions. S’ils ont des questions, ils pourront nous appeler», conclut-il.