Plusieurs organisations féministes dont: la fondation Diaka Camara pour l’éducation en partenariat avec le club des jeunes filles leaders de Guinée, Women meeting day, Women impact of Academy et African initiative for Women, ont entamé une série des rencontres d’échange ce samedi 5 mars, dans des écoles et Universités de Conakry. L’objectif est d’expliquer aux jeunes élèves et étudiants, ce que représente le 8 mars pour les femmes du monde entier.
Le coup d’envoi de ces rencontres a eu lieu dans une école privée située à Cosa dans la commune de Ratoma. Devant les élèves de cet établissement, Diaka camara et ses collègues, ont à tour de rôle, expliqué aux jeunes apprenants l’importance du mois de la femme pour son épanouissement dans la société.
Selon la présidente de la fondation Diaka Camara pour l’éducation, elle et ses collaboratrices ont choisi de célébrer la 77e journée de la fête internationale autrement. C’est pourquoi, fait remarquer Diaka Camara : « Cette année nous avons décidé de porter le message dans le milieu scolaire. Parce que, je pense que les élèves sont de très bons messagers pour faire passer la communication.»
Selon cette dame journaliste de profession, beaucoup de femmes ne savent ce que représente la journée du 8 mars pour elles. Elle fait savoir alors à ces dernières que :«c’est une journée de revendications, de réflexions, une journée à travers laquelle les femmes et les hommes doivent se remettre en cause pour savoir qu’est-ce qu’on a fait pour faire avancer l’égalité du genre mais aussi les droits des femmes. Tout le monde doit participer à faire évoluer le droit des femmes.»
Aissatou Lamarana élève de l’établissement qui a abrité cette première journée d’échanges, livre ses sentiments et invite ses camarades à saisir l’opportunité qui leur est offerte.
« Cette journée m’a apporté beaucoup de choses surtout ce qu’il faut faire pour dénoncer ceux qui viole ou violente les femmes. J’invite les jeunes à saisir cette opportunité pour s’armer davantage dans la lutte pour la revendication de nos droits.