La situation en Guinée inquiète de plus en plus les chancelleries occidentales et l’Organisation des Nations Unies qui à travers ses représentants en Afrique de l’Ouest qui au cours d’une réunion se sont dit préoccupés par la situation dans le pays.
Dans la section « Conseils aux voyageurs », de son site web, le ministère français des Affaires Etrangères conseille : « Il est recommandé d’éviter tout rassemblement, de se tenir informé de la situation, et d’adapter ses déplacements en conséquence. Il est notamment déconseillé de se déplacer de nuit. »
Pour la région de la Moyenne Guinée, les autorités françaises déconseillent à ses ressortissants de s’y rendre : « des manifestations et heurts violents sont en cours depuis quelques jours en moyenne Guinée. Il est déconseillé actuellement de se rendre dans cette région ou d’y transiter. »
Les Etats Unis eux, même si ne déconseillent pas le pays, par la voix de l’US Department of States, rappellent sur son site web aux américains qui veulent voyager en Guinée de faire « preuve d’une prudence accrue en Guinée en raison des troubles civils. »
Le Foreign and Commowealth Office anglais déconseille aussi ses concitoyens la Guinée et particulièrement la Moyenne Guinée : « Le Foreign and Commonwealth Office (FCO) déconseille tout voyage, sauf essentiel, dans la région de la Moyenne Guinée, y compris Labé, Pita et Dalaba. »
Le Département Fédéral des Affaires suisse lui, indique à ses ressortissants d’éviter la zone de la Haute Guinée frontalière avec le Mali sauf en cas d’urgence, « il est déconseillé de se rendre dans cette zone frontalière pour des voyages touristiques ou autres qui ne présentent pas un caractère d’urgence. »