Le 03 décembre de chaque année, l’humanité célèbre la journée mondiale des personnes vivant avec handicap. Mais cette journée est passée sous silence dans la commune urbaine de Kankan. La Directrice de l’école des personnes déshéritées appelée « Tawakaltou », que nous avons rencontrée, a tiré la sonnette d’alarme sur la situation des personnes vivant avec handicap.
“Nous sommes très contente par rapport à cette journée mondiale. On n’a pas pu faire une petite manifestation pour la fête », a dit Mariame Kaba, avant de faire savoir qu’elle est heureuse avec son handicap.
Poursuivant, elle décline quelques difficultés auxquelles, cette couche vulnérable serait confrontée : « Nos difficultés d’abord c’est aux parents, parce qu’on est beaucoup marginalisés par nos différentes familles, mais également on est en manque des écoles spécialisées. Aujourd’hui à l’intérieur du pays, on n’a qu’une seule école spécialisée pour les personnes déshéritées. »
C’est pourquoi elle lance une invite à l’endroit des autorités guinéennes : “Aux autorités guinéenne de prendre nos préoccupations en compte pour la protection de cette couche vulnérable. Nous demandons au président Mamadi Doumbouya d’engager les personnes handicapées à la Fonction publique et l’émancipation socioprofessionnelle de cette couche fragile.”
Il faut rappeler que c’est en 1992 que l’Organisation des Nations unies a décrété le 03 décembre, comme la journée internationale des personnes vivant avec handicap.
Facely Sanoh, correspondant à Kankan