Selon le président de la plateforme des jeunes de l’axe pour la démocratie et le développement (PJDD), la situation politique actuelle de la Guinée ne favorise pas un climat de paix et de sérénité.
L’activiste de la société civile invite cette institution à jouer à l’apaisement et de rentrer ainsi dans l’histoire de façon positive.
«A partir du moment où les résultats provisoires publiés par la CENI ont été contestés par la majorité des candidats qui ne les reconnaissent pas, la cour constitutionnelle devrait jouer à l’apaisement», dit-il
Dans son analyse, il relève trois (3) possibilités qui s’offrent à la seule institution habilitée à juger les contentieux électoraux d’une élection en Guinée.
Il s’agit de « procéder au recomptage des voix avec l’arbitrage de la communauté internationale, passer au second tour ou encore invalider le scrutin pour le reprendre 90 jours après comme le recommande la loi, mais mettre cette fois-ci des gardes fous pour éviter les bourrages d’urnes, la falsification des procès-verbaux ou la disparition des voix», recommande t-il
Par ailleurs, il invite les responsables du parti au pouvoir et de l’UFDG et ses partis alliés à s’entendre pour l’intérêt supérieur de la Guinée.
« Parce que s’ils travaillent pour la Guinée, ils devraient s’entendre à ce niveau dans l’intérêt de la Guinée pour ne pas que ce pays-là brûle », rajoute-t-il
Ibrahima Aminata Diallo, a déploré aussi le manque de justice pour les personnes qui ont perdues la vie en Guinée lors des violences post-électorales.
« Aujourd’hui, les citoyens guinéens s’interrogent sur l’avenir à la fois de ce pays, mais aussi de leurs propres avenir. Parce qu’en voyant ces différentes violences perpétrées par-ci par-là et que les responsabilités ne sont pas situées, il n’y a pas de justice, le gouvernement incrimine les manifestants et dédouane les forces de défense et de sécurité, donc l’avenir est sombre pour les citoyens. », regrette t-il