L’enseignement pré universitaire guinéen pourrait faire l’objet de deux réformes importantes cette année lors du baccalauréat à savoir: l’instauration d’une deuxième session du baccalauréat et la biométrisation des candidats.
Le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Ibrahima Kalil Konaté a annoncé qu’il va proposer au gouvernement d’accepter l’introduction, cette année, de la biométrie au niveau des candidatures et la 2e session du bac: «Nous nous sommes rendus compte qu’il y a des élèves qui sont admis au baccalauréat 2015 avec 10 de moyenne. Ils sont à l’université et viennent reprendre les cours au lycée juste pour être lauréat et avoir une bourse d’étude à l’étranger ».
La nécessité d’introduire ces deux réformes du baccalauréat se justifie d’après croisement des résultats entre les sessions de 2015, 2016 et 2017 et qui a permis d’épingler 90 faux lauréats qui sont déjà dans les institutions universitaires. « J’ai pris la responsabilité de les faire remplacer par des vrais candidats parce qu’on ne fait pas deux fois le bac. Nous avons beaucoup avancé. Si j’ai le quitus du gouvernement, nous avons déjà tout l’équipement disponible. On a le personnel aguerri pour faire le recensement biométrique qui ne prendra même pas trois semaines», a précisé le ministre Ibrahima Kalil.
Par rapport à l’instauration de la 2e session du bac, le ministre explique : «L’année dernière, quand j’ai analysé les résultats, j’ai constaté qu’il y a des élèves qui ont échoué au bac à cause d’une seule matière sur sept. Ça ce n’est pas normal. Je pense qu’on peut donner une deuxième chance aux élèves qui sont dans ces conditions. Cette 2e session du bac se fait dans tous les pays sauf en Guinée».