Quarante huit heures seulement après la hausse du prix du carburant en guinée, les organisations de la société civile réunies au sein des forces sociales de Guinée appellent les citoyens à une journée ville morte le 4 juillet.
Après l’appel d’Elie Kamano, c’est la société civile qui s’invite dans la danse. Plusieurs organisations de la société civile appellent les citoyens à une journée ville morte dès ce mercredi 4 juillet 2018 pour contraindre le gouvernement à annuler l’augmentation du prix du litre de carburant à la pompe.
“Dans le contexte actuel marqué par une pauvreté aiguë des populations et une corruption sans précédent au sein du gouvernement, rien ne justifie l’augmentation du prix du carburant qui provoque une flambée des prix des produits de première nécessité et une dégradation du pouvoir d’achat des populations. Face à cette situation préoccupante, les organisations de la société civile guinéenne réunies au sein des ‘’Forces sociales de Guinée’’ se sont aussitôt mobilisées pour analyser cet état de fait et son impact sur les populations en vue d’entreprendre des actions appropriées“, ont expliqué les ”Forces sociales de Guinée” à travers une déclaration rendue publique lundi 2 juillet 2018.
La société civile appelle tous les Guinéens à une journée ville morte: “Au regard de cette injustice, les Forces sociales de Guinée appellent à une mobilisation générale pour contraindre le gouvernement à reconsidérer sa décision.”
C’est une série de manifestation que ces Forces sociales de Guinée veulent organiser. Mais tout va débuter cette journée ville morte du 4 juillet.
Cette autre décision de la société civile vient s’ajouter à la menace de l’inter centrale syndicale CNTG-USTG.