La cargaison a été reçue à l’aéroport international de Conakry ce mercredi 03 mars 2021. Appelés Sinopharm, ces vaccins seront mis en exergue dans le cadre de lutte contre la pandémie de coronavirus.
En procédant à la remise d’un don de ce genre, l’ambassadeur de la Chine en Guinée a affirmé que la seule arme efficace pour enrayer cette pandémie, est le vaccin. «Mais en raison de l’insuffisance des capacités de production et des prix très élevés, il est difficile pour les pays en développement d’avoir accès aux vaccins qui sont très demandées», a dit HUANG Wei.
Le diplomate ajouté qu’en partageant la préoccupation du peuple guinéen, la Chine a fait tout son effort pour faire de la Guinée l’un des premiers pays a bénéficié d’un don de vaccins chinois pour qu’elle puisse vacciner le plutôt possible.
«La Chine va continuer à renforcer la coopération sur le vaccin avec la Guinée pour mettre fin à cette pandémie. La Guinée va acquérir beaucoup d’autres doses», martèle monsieur HUANG.
Une demande d’approvisonnement en vaccin a été adressée à la République populaire de Chine, par Alpha Condé le 25 janvier 2021. La requête a eu une réponse favorable le 12 février dernier par le Président Xi Jinping. C’est ainsi que 200 mille doses de vaccins sinopharm, accompagnés de 201 600 seringues ont été offerts.
«Je crois que ça, c’est le symbole de l’attachement du Chef de l’État à la protection de la population guinéenne au premier rang desquels nous saluons les hommes et les femmes qui sont en première ligne dans la lutte contre cette double épidémie qui frappe notre pays», a fait savoir Ibrahima Khalil Kaba, ministre des Affaires étrangères et des Guinéens de l’étranger.
A date, la Guinée a enregistré cinq types de vaccins contre le coronavirus, dont entre autres: le Pfizer, le vaccin modernant, le Spoutnik, le Sinopharm et le vaccin Astrazeneca.
«La Guinée a prévu de vacciner 20% de notre population qui représente 2 400 doses. C’est par séquence que nous allons recevoir chacune des qualités de ces vaccins que nous venons de citer», a confié Dr Sakoba Keita, directeur général de l’Anss.