La brigade spéciale de protection des personnes vulnérables qui a fourni ce chiffre indique aussi que sur les 16, 12 cas ont été déférés devant les tribunaux, notamment (le tribunal de Coyah, de Dixinn et de Mafanco).
Le mois de juin de chaque année est mis à profit pour célébrer la fête de l’enfance en Guinée et ailleurs dans le monde. Au lieu que cela soit une période de réjouissance, c’est le mois plutôt qui a enregistré ces cas cités ci-dessus.
Néanmoins, l’on pourrait bannir le fléau en intensifiant la communication, d’après Adjudant-chef Bernard Tinguiano, commandant de la brigade spéciale de protection des personnes vulnérables.
« Au fur et à mesure que vous communiquerez sur les questions de viol, au fur et à mesure il y aura l’affluence vers nous. C’est aussi simple que ça (…) ». D’après cet officier de la police judiciaire, seule la communication pourrait aider les victimes à identifier le service de la brigade spéciale de protection des personnes vulnérables, une branche relevant du Haut commandement de la Gendarmerie nationale.
Il faut dire, la Guinée peine pour le moment à renouer avec ce fléau qui connait une vitesse exponentielle. Adjudant-chef Bernard Tinguiano encourage cependant les parents à l’éducation sexuelle en faveur des enfants. Ensuite, interdire l’usage abusif des téléphones Android par ceux-ci.
Le fléau de viol tend à n’épargner même les jeunes garçons. En 2017, un jeune victime d’une sodomie a été admis à cette brigade, en état grave. Son violeur a été arrêté et déféré.