Un manque criard du pain a été constaté dans la soirée du vendredi 1er avril, après l’annonce officiel du début de ramadan par le Secrétariat général des affaires religieuses. Devant les fours, les kiosques et les boutiques, les candidats pour le jeûne faisaient la queue pour chercher à se ravitailler, dans plusieurs zones à Conakry, où cet aliment était vendu aux enchères.
Selon le président de l’union des boulangers de Guinée, cette rupture du pain était causée par le fait que les fabricants du pain ont été surpris, alors beaucoup d’entre eux ne s’attendaient pas au début du ramadan ce samedi.
«Les boulangers ne vont pas arrêter de travailler rassurez-vous. Ils vont accompagner le consommateur guinéen. Par rapport au prix, nous allons respecter notre accord avec le gouvernement. Le gros pain est vendu à 4.500 gnf et le petit à 2.250 gnf. Malgré le fait qu’il n’y a pas de petite coupure les gens prennent à 2.500 gnf», a rassuré Alpha Oumar Sacko, président de l’association des boulangers de Guinée.
Pour le moment il n’y a pas de changement du prix dans la farine, a-t-il précisé. «La farine, ce n’est pas comme les autres denrées. Quand le prix de la farine change, c’est un accord qu’on signe entre les industriels, les boulangers et le gouvernement. Depuis qu’on a changé le prix, le pain est vendu à 4.500 gnf la grande miche et 2.500 la petite miche. Cela n’a jamais changer. Le prix de la farine n’a pas diminué ni augmenté. Il n’y aura pas de changement de prix du pain, ni de rupture. Parce que j’ai eu à échanger avec l’un des industriels qui sont là aujourd’hui. Malgré l’augmentation du prix de blé à l’international. Mais je ne pense pas si ça sera dans le mois de ramadan, comme ce sont des musulmans ils vont avoir peut-être pitié de la population.»
Au micro de nos confrères de la radio Fim, Alpha Oumar Sacko a ajouté également :
«Je ne peux pas vous rassurer qu’il n’y aura pas d’augmentation du prix de la farine. Mais je suis sûr que les industriels qui sont là, je ne pense pas s’ils vont augmenter dans le mois de ramadan. Mais quand même j’irai vers eux. Ce qui est sûr nous n’allons pas augmenter le prix du pain, si toutefois le prix de la farine n’augmente pas. Et je ne suis pas sûr qu’il y’a suffisamment de farine sur le sol guinéen actuellement.»