Khalifa Gassama Diaby, ancien ministre de la Citoyenneté, déclare que suite à sa récente tribune relative aux coups d’états militaires et à la conduite de la transition en Guinée, dit avoir appris de source «sûre et fiable», qu’il fait l’objet de «manoeuvres malsaines, criminelles et de plans d’agression…» Il informe donc l’opinion nationale et internationale que rien ne lui fera quitté le pays de ses ancêtres.
Dans un écrit via ses canaux de communication digitale, l’ancien ministre d’Alpha Condé a laissé entendre qu’il tient à rappeler à ceux qui veulent tenter ces projets «macabres d’élimination» contre sa personne, que rien, ni personne «ne me fera ni peur, ni taire, ni quitter ce pays, la terre de mes ancêtres. Je compte ,dans le respect des lois de la république, dans l’esprit du débat démocratique, user de mon droit d’homme libre, de citoyen libre et de démocrate libre, quoiqu’il advienne, quelque soit le prix à payer. N’en déplaise! Je suis un homme de débat, un homme de paix et de coeur. Jamais la haine, la jalousie, la frustration ou l’opportunisme ne m’ont habité dans mes engagements démocratiques et humanistes.Que ceux qui veulent ma disparition et ma mort, la cherchent.Que ceux qui veulent mon humiliation la dégustent avec voracité. Mais jamais on ne me prendra ma liberté et mon honneur.»
Très remonté contre ceux qu’il estime vouloir lui faire taire, Gassama Diaby indique que jamais «ils n’auront mon silence coupable, ni ma dignité.Je suis né libre, je partirai libre le jour que Dieu voudra ! Défendre ce peuple floué et meurtri, défendre la vérité et la justice, défendre la démocratie et les droits de l’homme, personne ne m’empêchera de mener ce combat en homme libre. Je suis prêt à à tous les sacrifices pour cela.»
Par ailleurs, Gassama Diaby fait comprendre qu’il n’a nulle autre intention que la défense «de mes opinions, de mon pays et de mon peuple. Si pour cela je deviens un homme à éliminer, à faire taire et disparaître, alors je donne ma vie. Mais jamais on ne me fera ni taire, ni abdiquer, ni défendre l’indéfendable, ni justifier l’injustifiable!»
Par la même occasion, il a informé le CNRD, le peuple de Guinée et la communauté internationale, qu’il est né libre, donc,: «je quitterai cette terre libre et fière d’avoir toujours porté et défendu, en tous lieux et en toutes circonstances, les principes et les valeurs auxquels j’ai toujours cru, invariablement. N’en déplaise! A la liberté, j’offre mon dernier souffle, pour ce peuple, pour la démocratie.»