La série de rencontres organisées par la Commission Électorale Nationale Indépendante(CENI)a démarré ce jeudi 1er mars 2018. L’UFDG a été le premier parti reçu par l’institution pour la réanimation des anomalies constatées lors du scrutin du 4 février dernier.
L’UFDG par la voix de son représentant ne souhaite pas la reprise des élections, mais opte pour une bonne vérification des CACV incriminées.
“Nous ne voulons pas demander la reprise des votes sur tout le territoire national. Mais là où les résultats sont trop probants, dans 9 circonscriptions, nous avons demandé que vérifications soient faites“, explique la tete de liste à Matoto.
L’UFDG a jugé nécessaire de rencontrer la CENI avec la liste de tous les bureaux de vote qui sont soit écartés, soit falsifiés afin que celle-ci demande à ses démembrements de les fournir au plus tard mardi avec la liste et PV officiels sortis de ces bureaux de vote. “À Matoto, sur 959 bureaux de vote, il y a 92 PV qui ont été écartés. Ceci a causé un préjudice de 7600 voix à l’UFDG”, regrette honorable Kalemodou YANSA”.
Le parti veut simplement que les PV qu’ils ont et que la CENI sorte ceux officiels, qu’il y ait une comparaison afin de les rétablir dans leur droit s’ils ont raison. “Pour l’heure, le but n’est pas de modifier les résultats. L’exercice est d’aboutir à la vérité des votes. Si on vote pour l’UFDG à Matoto, 58.000 voix, et on lui retire 7.000 voix, les populations ne seront pas d’accord. Donc c’est pour la paix que la démarche se fait”, conclut-il, saluant de passage l’équipe de la CENI.
Selon lui, ce facteur leur a fait perdre 3 quartiers et 1 conseiller. Pour le représentant du principal parti à l’opposition,”il n’est pas question de gouvernementale ,la CENI et le médiateur de la République qui a été à la base de ce processus de rencontre.