L’UFDG a été le premier parti à être reçu ce jeudi 1er mars par la CENI au compte de la série de rencontres organisée par cette institution, à son siège. Le directeur des opérations a trouvé nécessaire le cri d’alarme des candidats pour ces communales et communautaires et le fait de commencer à mener des démarches pour une sortie de crise.
Les débats ont portés sur certains procès verbaux “écartés ou modifiés” dans les Commissions Administratives de Centralisation des Votes (CACV). A la sortie des discussions, il a été demandé au principal parti d’opposition de dresser la liste des bureaux de vote concernés. En collaboration avec les démembrements bien qu’ils soient partis après les élections, la CENI travaillera afin de rechercher ces bureaux de vote, d’après Etienne SOROPOGUI, directeur des opérations.
Il a fait savoir que dans le cadre des consultations locales, la loi n’autorise pas que les PV des bureaux de vote soient remontés au niveau de la CENI centrale. L’institution ne reçoit exclusivement que les PV de centralisation. Il est donc du devoir de la CENI, quand elle a en sa possession la liste de ces PV indexés, de chercher à ce qu’ils soient remontés.
Dans tous les cas, le mardi est le jour proposé par la CENI à l’UFDG, selon Etienne SOROPOGUI, pour effectuer cet exercice de comparaison. Les deux partis en négociation restent unanimes que l’heure n’est pas à l’annulation des résultats proclamés par la CENI, néanmoins, un rapport sortira après cette comparaison de PV.
Il sera exhibé au Médiateur de la République, au Président de la République et à son gouvernement. Le souci est de trouver une solution en vue d’une sortie de crise et la paix dans le pays. Neuf circonscriptions sont concernées pour l’UFDG, dont quelques unes sont: Ratoma, Matoto, Matam et Dixinn.
A l’intérieur, il y a: Dubréka et Kindia. Le RPG Arc-en-ciel sera le second parti à être reçu par la CENI le vendredi 2 mars à 11h.